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Domicilier une SARL : tout ce qu’il faut savoir

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Vous avez une SARL et vous devez lui choisir son siège social ? Pendant la phase de création de votre structure, cette étape est essentielle car l’adresse du siège social deviendra son adresse officielle même si son lieu d’exercice se trouve ailleurs. Plusieurs options s’offrent à la SARL comme pour les autres structures. Essayons de voir chacune d’entre elles successivement.

La domiciliation d’une SARL au domicile du gérant

La domiciliation d’une SARL ou Société Anonyme à Responsabilité Limitée au domicile du gérant est autorisée par la loi n° 2005-882 du 2 août 2005 (relative à différentes structures). C’est pour cette raison que nombreuses SARL optent aujourd’hui pour cette solution. Elle est d’ailleurs avantageuse au début de la création de la société. En effet, la domiciliation au domicile du gérant est rapide et simple. La structure et le gérant partage l’adresse et les charges en même temps comme l’électricité et différents abonnements comme la connexion Internet. Il y a donc un intérêt économique accompagné de démarches plus simplifiées. Les démarches plus courtes conviennent parfaitement car le siège social doit être défini plus rapidement afin d’être enregistré dans les statuts de l’entreprise. Cette option revêt néanmoins des inconvénients dont il faudra prendre en compte :
• Mélange de la vie privée et professionnelle du gérant : ce qui ne donne pas une image professionnelle à la SARL. De plus, l’adresse privé du gérant sera divulguée ce qui n’est pas bon pour sa sécurité et la protection de sa vie privée.
• Cette pratique peut être interdite par les réglementations de copropriété ou par le propriétaire si le gérant est locataire. De plus, si aucune règle ne l’interdit, le gérant est quand même tenu d’informer le Syndic ou le propriétaire de son projet d’héberger l’entreprise chez lui. Quoi qu’il en soit, il ne pourra pas recevoir du public à son domicile même s’il s’agit du siège social. Il ne pourra pas non plus s’en servir pour stocker des produits ou du matériel.
• La durée de cette pratique est de 5 ans, au-delà de ce délai, le transfert du siège social est obligatoire. Ce qui est lié à des contraintes notamment en termes de coût et de démarches. Pourtant si le transfert n’est pas fait, la SARL sera radiée d’office au RCS.

La domiciliation d’une SARL au sein d’un incubateur ou dans un local professionnel

La SARL peut aussi choisir entre deux options pour se domicilier :
• Domiciliation dans un local professionnel : que la structure peut louer ou acquérir. Le problème c’est que cela peut exiger un budget important surtout dans une grande ville où la valeur immobilière est élevée comme à Paris. Néanmoins, cela peut conférer une image professionnelle à l’entreprise mais il n’est pas pour autant sûr que l’adresse soit prestigieuse.
• Domiciliation dans un incubateur : appelé aussi pépinière d’entreprises. L’intégration dans une telle structure doit passer par une étude du dossier de la SARL. Cette solution est intéressante car votre structure est appelée à côtoyer d’autres entreprises qui pourraient devenir des partenaires. Elle bénéficiera également d’un excellent accompagnement par des experts. Le seul hic c’est qu’elle est de courte durée.

La domiciliation d’une SARL auprès d’une société spécialisée dans le domaine

La domiciliation au sein d’une société de domiciliation est ce qu’on appelle domiciliation commerciale. Cette pratique est toute aussi répandue actuellement car elle semble proposer de multiples avantages. De plus, elle permet d’éviter tous les inconvénients des autres options de domiciliation. En effet, la domiciliation commerciale permet de séparer la vie professionnelle et privée du gérant. Elle permet aussi de se libérer d’un bail onéreux ou l’acquisition d’un local pour abriter la société. De plus, elle peut durer aussi longtemps que la SARL le souhaite. Il existe d’ailleurs une offre sans engagement permettant de rompre le contrat de domiciliation à tout moment. Le contrat de domiciliation est un document officiel qui devra être enregistré pendant l’immatriculation de la SARL au RCS.

La domiciliation commerciale offre plusieurs avantages à la SARL notamment une adresse de standing : le plus grand intérêt de cette pratique. Cette adresse confère une belle image à la société afin qu’elle soit plus crédible et plus professionnelle aux yeux de ses interlocuteurs notamment ses clients. La SARL peut également profiter de différentes prestations comme la gestion de courriers (réception et réexpédition), des appels (réception et transfert) et des documents (numérisation et stockage).

SARL et rapport de gestion

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Chaque année, le rapport de gestion doit être établi pour une SARL. Cette tâche appartient aux gérants de la structure, ils doivent l’accomplir avant l’assemblée générale des associés. En effet, le rapport de gestion est l’un des documents que les associés doivent avoir en leur possession pendant l’assemblée générale annuelle. Il s’agit de documents qui doivent être joints aux comptes annuels et déposés au greffe du tribunal de commerce.

De quoi se compose le rapport de gestion d’une SARL ?

On doit pouvoir retrouver plusieurs informations dans le rapport de gestion d’une SARL notamment l’état de la société pendant l’exercice qui vient d’être clôturé ainsi que la prévision de son évolution. Parmi les informations qui doivent figurer dans ce rapport, on peut aussi citer les différents événements qui ont marqué l’entreprise dans une période comprise entre la date de clôture des comptes et la date où le rapport est établi. Ce document doit également mentionner les activités de la société qui sont relatives à la recherche et développement. On doit retrouver entre autres, les mentions relatives aux dépenses somptuaires et les changements de technique en matière de comptabilité. Si SARL imposée à l’IS, le rapport doit énumérer le montant des dividendes distribués durant les trois derniers exercices. Ce document doit aussi préciser les modifications apportées pendant la présentation des comptes annuels. En outre, après certification des comptes de l’entreprise par le commissaire aux comptes, le rapport de gestion doit mentionner les délais de paiement.

Autres informations sur le rapport de gestion

Pour que le rapport de gestion soit bien réalisé, il faut procéder à une véritable analyse de l’exercice qui vient de s’écouler. Pour ce faire, plusieurs éléments doivent subir cette analyse notamment la situation de la SARL relevant des opérations de l’exercice qui vient de clôturer. Il convient de bien décrire la situation afin que tout le monde puisse comprendre ce qui se passe. Il ne faut pas oublier chacun des événements marquants durant l’exercice écoulé. Concernant la mention relative aux dividendes, il faut préciser les sommes éligibles à l’abattement de 40%. Par ailleurs, si aucun dividende n’est versé, le rapport de gestion doit mentionner le cas.

Le rapport de gestion doit contenir certaines mentions supplémentaires en cas de dépassement de différents seuils par la SARL notamment un CA à plus de 7.300.000 euros, bilan à plus de 3.650.000 euros ou un nombre de salariés à plus de 50. Si un ou deux de ces seuils ne sont pas respectés, on doit voir dans le rapport de gestion des informations relatives aux risques rencontrés par la SARL. Il faut que les gérants mentionnent aussi dans ce document l’analyse des affaires et des dettes de manière la plus objective. Le document doit aussi préciser des indicateurs concernant les instruments financiers.

Le passage d’une EURL à la SARL : informations utiles

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Lorsqu’une EURL se développe, elle peut passer à une autre structure  juridique : la SARL. Pourquoi celle-ci ? Tout simplement parce qu’elles sont similaires sauf que l’EURL ne se compose que d’un unique associé. De ce fait, en se développant, l’EURL peut accueillir d’autres associés et devenir une SARL. Il ne s’agit pas de transformation mais d’un changement car à la base, on est en présence de la même forme juridique. Découvrons plus d’informations sur le passage de l’EURL à la SARL dans cet article.

Conséquence fiscale du passage de l’EURL à la SARL

Le passage de l’EURL à la SARL implique un changement important en matière fiscale, notamment en ce qui concerne l’imposition des bénéfices. Si les bénéfices réalisés par une EURL sont imposés de manière directe au nom de l’associé unique puisque la société est imposée par défauts au régime des sociétés de personnes, la SARL, quant à elle, est imposée au régime des sociétés de capitaux. De ce fait, les bénéfices de la SARL sont soumis à l’IS ou impôt sur les sociétés. Néanmoins, il est possible pour une EURL de rester soumise au régime de sociétés de personnes grâce à deux solutions notamment :

  • Privilégier le régime de la SARL de famille : sur une période qui n’est pas déterminée
  • Privilégier de manière provisoire pour le régime de sociétés de personne

Pour une EURL qui a déjà été imposée à l’impôt sur les sociétés, le passage à la SARL n’implique aucune modification en matière fiscale.

Impact juridique du passage de l’EURL à la SARL

Le passage de l’EURL à la SARL implique aussi un changement au niveau juridique. En effet, les règles relatives au fonctionnement de la prise de décisions des associés changent : si dans une EURL, l’associé unique prend seul les décisions, dans la SARL, la prise de décision doit être collective. Il convient de consulter les associés de l’entreprise pour prendre des décisions importantes relatives à la vie de l’entreprise. Il faut d’ailleurs prévoir des règles concernant l’organisation des assemblées  notamment en ce qui concerne la convocation des associés, les modalités de vote, les conditions relatives à la majorité, etc. Une modification des statuts est donc nécessaire pour mettre à jour les règles de fonctionnement des assemblées.

Conséquence du passage de l’EURL à la SARL en matière sociale

Le passage de l’EURL à la SARL implique un changement sur le régime social de l’entrepreneur, surtout lorsque ce dernier est à la fois l’associé unique et le gérant.  Lors du passage en SARL, il sera soumis au régime social de la sécurité sociale sous deux conditions :

  • il dispose de 50% des parts sociales ou moins
  • il est le seul gérant

Tout cela implique des changements importants notamment :

  • l’établissement d’une fiche de paie
  • le versement des cotisations sociales plus élevées
  • une nouvelle protection sociale pour le gérant

Les changements de fonctionnement après le passage de l’EURL en SARL    

En accueillant de nombreux associés, l’associé unique de l’EURL doit s’adapter à un nouveau fonctionnement. L’entrée de ces associés apporte des changements importants au sein de la société suivant les parts sociales détenues par chacun notamment celles de l’associé unique de l’EURL. Il est possible que celui-ci soit majoritaire ou minoritaire au sein de la SARL. Dans la mesure où il est majoritaire, il a tout de même besoin d’obtenir l’accord des autres associés en ce qui concerne toute décision entraînant modification de statut. On peut quand même dire qu’il a un certain contrôle sur l’entreprise.  En revanche, s’il est minoritaire, il a aussi besoin de l’accord des autres associés pour toute décision prise en assemblée des associés. Dans cette situation, il n’a plus aucun  contrôle sur la société. En outre, si une EURL compte un seul gérant et l’associé unique peut assurer lui-même le poste ou le confier à un tiers, la SARL, elle, peut compter 1 ou plusieurs gérants. Le plus souvent, un deuxième gérant est désigné, ce qui multiplie le nombre de personne pouvant engager la structure. En gros, auparavant la société appartenait en exclusivité l’associé unique, en passant à la SARL, elle devient propriété de plusieurs individus y détenant des parts sociales.

Pourquoi privilégier la SARL ?

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La SARL figure parmi les structures juridiques les plus répandues en France. En effet, elle attire les créateurs d’entreprise et les entrepreneurs qui veulent créer une entreprise  avec plusieurs associés. Cette structure est bien encadrée par la loi, essayons de regarder de plus près ses principaux avantages.

Bien démarrer son activité avec une SARL

En choisissant une SARL, le créateur d’entreprise a la possibilité d’accueillir d’autres associés. Ce qui vient faciliter le démarrage de l’activité car la création se fait à plusieurs : le capital social est plus facile à former, par exemple. En effet, chaque associé doit réaliser un apport en vue de constituer le capital de la SARL pour prétendre au titre d’associé.  Pour rappel, une SARL peut être composée de 2 à 100 associés maximum. Une SARL avec un associé unique existe mais on parle plutôt d’une EURL ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.

Garantir la sécurité du projet de création d’entreprise avec la SARL

Bien qu’il s’agisse d’une entreprise à responsabilité limitée, les associés sont plus rassurés quant à la protection de leur patrimoine privé. En effet, si l’entreprise se retrouve en difficultés, leur patrimoine personnel ne sera pas affecté. En aucun cas, les créanciers de l’entreprise ne peuvent y toucher pour se faire rembourser. Par contre, il y a exception à cette règle notamment quand un associé est à la fois gérant de la SARL et qu’il commette une faute de gestion. Dans ce cas-là, il est appelé à procéder à la réparation des préjudices causés par sa faute. Un autre cas possible : insuffisance des capitaux affectés par les associés pendant la constitution du capital social alors que la SARL en a besoin pour l’exercice de l’activité. Cela engage dès lors la responsabilité des associés concernés.

SARL : plusieurs gérants à la fois

La SARL peut compter un ou plusieurs gérants, on parle de collège de gérance quand les gérants sont nombreux. Les gérants sont désignés par les associés et le fonctionnement du collège de gérance est déterminé au préalable dans les statuts de la SARL. A noter que si la société compte deux associés, ils peuvent tous les deux occuper le poste de gérant.

L’essentiel de la SARL à capital variable

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Il est possible pour une SARL d’être formée avec un capital social fixe ou variable. La SARL avec un capital social variable nous intéresse particulièrement aujourd’hui. Une telle variabilité offre aux associés d’augmenter ou de réduire le capital social sans contraintes. Ce sujet mérite d’être regardé de plus près. Trouvez des informations importantes là-dessus dans cet article.

SARL à capital variable : de quoi s’agit-il ?

Lorsque le capital social est variable, cela implique tout simplement qu’il peut augmenter ou diminuer. Néanmoins, il faut respecter deux choses :

  • le capital social plancher : minimum autorisé
  • le capital maximal autorisé

Si les associés respectent ces deux points, ils n’auront pas à procéder à une modification des statuts. De ce fait, un associé peut quitter la SARL sans contraintes même s’il ne parvient pas céder ses parts sociales. Par ailleurs, les associés peuvent prévoir dans les statuts une clause relative à la variabilité du capital social. Cette clause peut être définie au moment de la rédaction des statuts ou plus tard si les associés se mettent tous d’accord pour l’intégrer dans ces documents. Important : il faut indiquer la mention « à capital variable » sur l’ensemble des actes et documents de la SARL à destination des tiers.

Zoom sur la clause des statuts de SARL concernant le capital variable

Il est obligatoire pour une SARL de prévoir une clause relative à la variabilité du capital social. Dans cette clause, on doit pouvoir retrouver certaines mentions dont le montant du capital social indiqué dans les statuts, le montant du capital plancher, le montant du capital maximal autorisé. Par ailleurs, il faut aussi définir dans cette clause l’organe qui a la compétence de prendre la décision d’augmenter ou de réduire le capital social, s’agissant d’un capital social variable : les associés ou bien la gérance de la SARL.

Comment se déroule les variations du capital social d’une SARL ?

Le capital social de la SARL peut varier librement à condition de respecter les limites imposées : montant minimum et montant maximum. L’organe compétent pour décider des augmentations et des diminutions peut être les associés ou les gérants comme on a vu plus haut. En ce qui concerne les augmentations, cela se fait par l’intermédiaire de versements que les associés réalisent. Parfois, cela intervient par l’accueil de nouveaux associés au sein de la SARL. Concernant les diminutions, celles-ci sont réalisées par la reprise d’une partie ou de l’intégralité des apports qui ont été réalisés antérieurement. En outre, un associé gérant qui procède à un retrait doit accomplir des formalités de dépôt accompagnées de diffusion d’actes relatifs.

En cas de dépassement des limites de variabilité du capital social de la SARL

Lorsque les limite de variabilité du capital social de la société à responsabilité limitée sont dépassées, qu’il s’agisse de dépassement du seuil maximum ou du capital plancher, certaines démarches doivent être réalisées à savoir :

  • assemblée extraordinaire des associés
  • modification des statuts de la SARL
  • publication de l’avis de modification dans un journal d’annonces légales
  • demande d’inscription de modification, etc.

Quelles sont les règles relatives au cumul des mandats ?

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Le cumul de mandats de dirigeant peut parfois poser problème en fonction de  la forme juridique de la société où il détient ce poste. Dans ce dossier, découvrons les règles applicables concernant le cumul de mandat de dirigeant de société.

Le cumul de mandat de dirigeant dans une SARL, SAS ou SNC

Aucune règle ne s’applique en ce qui concerne le cumul de mandats pour un entrepreneur exerçant son activité en SARL Société à responsabilité limitée ou en SAS société par action simplifiée. De ce fait, il est possible pour lui d’être dirigeant de SARL ou SAS différentes. De même pour la SNC ou société en nom collectif où aucune limitation de cumul de mandats ne s’applique également. Ce qui est interdit c’est le fait de cumuler le statut de gérant majoritaire d’une SARL avec le statut d’auto-entrepreneur. Ce qui n’est pas le cas pour le président de la SAS qui et autorisé à exercer une autre activité en auto-entreprise.

Les limitations de cumul de mandats en SA

Les limitations de cumul de mandats sont particulièrement nombreuses en ce qui concerne la SA ou société anonyme. On parlera de deux cas différents notamment celui du directeur général personne physique d’une SA qui ne peut exercer qu’un seul mandat. Le second mandat peut quand même avoir lieu s’il l’exerce au sein d’une filiale contrôlée. Il peut aussi prétendre à un troisième mandat mais seulement à condition que celui-ci soit exercé dans une SAS qui n’est pas cotée. Le deuxième cas concerne toute personne physique qui ne peut exercer 5 mandats :

  • du président de conseil d’administration
  • d’administrateur
  • de membre du conseil de surveillance

Il existe un plafond global de mandats qui doit être respecté pour toute personne physique : il est interdit de cumuler cinq mandats de directeur général de différentes SA domiciliées sur le sol français. Ce même plafond s’applique pour le membre du directoire, le directeur général unique, le membre de conseil de surveillance de sociétés anonymes ou encore de l’administrateur. Ne sont pas concernées par cette limitation globale, toutes les personnes citées au préalable quand l’activité principale des sociétés relève de l’acquisition et de la gestion de participation.

Les règles en ce qui concerne une entreprise individuelle

Pour une entreprise individuelle, il ne peut y avoir qu’une seule entreprise en nom propre pour l’entrepreneur. La règle est la suivante : une personne physique ne peut créer qu’une seule entreprise individuelle ce qui revient à dire que l’entrepreneur ne peut créer qu’une seule entreprise en son nom propre. Néanmoins, ce même entrepreneur peut devenir dirigeant de plusieurs sociétés commerciales sans problèmes.

SARL : choix de régime fiscal

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Zoom sur la rédaction de statuts d’une SARL

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Comme toute entreprise, une SARL doit avoir des statuts. Qu’en est-il de la rédaction de ces documents pour une SARL ? Dans cet article, découvrons plus d’informations sur la rédaction des statuts d’une SARL.

Le déroulement de la rédaction des statuts d’une SARL

L’écrit est requis pour la rédaction de ces documents, le créateur d’entreprise a le choix entre deux types d’acte notamment l’acte sous seing privé et l’acte notarié. Il est possible pour une SARL, comme dans les autres structures juridiques, de demander à un professionnel de se charger de la rédaction des statuts. Cette solution est simple et permet d’éviter certaines erreurs dans les statuts. Si les apports se composent de bien immobilier, l’intervention d’un professionnel est bien indispensable car cela demande l’établissement d’un acte notarié. Vous pouvez solliciter un avocat ou un expert-comptable pour la rédaction des statuts de votre SARL.

En outre, la finalisation des statuts ne peut intervenir qu’après réalisation de tous les apports qui viennent constituer le capital de la structure. D’un côté, il y a les apports en numéraire et d’un autre les apports en nature. Les premiers doivent être déposés sur un compte bancaire bloqué et les seconds doivent être soumis à évaluation. Souvent, l’intervention d’un commissaire aux apports est sollicitée pour évaluer les apports en nature. Ce n’est qu’après tout cela que la signature des statuts peut être faite par tous les associés de la SARL. Il ne faut pas oublier que la désignation du gérant de la société peut se faire de manière directe dans les statuts de celle-ci. Dans ce cas-là, il est tenu d’apposer sa signature sur les statuts en indiquant obligatoirement la mention requise à cet effet (bon pour acceptation des fonctions de gérant).

Quelles sont les mentions obligatoires que l’on doit retrouver dans les statuts de la SARL ?

Comme pour tous les statuts des autres formes juridiques, la loi  exige des mentions obligatoires dans ceux d’une SARL. Parmi les mentions obligatoires de ce type de structure, on doit retrouver :

  • Sa forme juridique
  • Sa dénomination sociale
  • Son siège social
  • Son objet social 
  • Sa durée d’existence
  • Son capital social (montant)
  • L’identité respective des associés
  • Les apports en numéraire
  • Les règles relatives à la libération des apports en numéraire
  • Si apport en nature, leur évaluation
  • Les modalités de souscription des parts sociales pour les apports en industrie (s’il y en a)
  • Les détails de répartition des parts sociales entre les associés

Conseils utiles pour la rédaction des statuts d’une SARL

Les conseils proposés portent sur différentes mentions du statut notamment :

  • L’objet social : apportez moins de précisions si vous compter diversifier votre activité plus tard.
  • L’identification des associés : mentionnez tous les associés fondateurs notamment les personnes physiques et morales (les détails varient suivant qu’il s’agisse de personne morale ou physique).
  • Les apportes réalisés :   répartissez le capital social en différents types d’apports (numéraire et nature). Mettez une liste pour détailler les informations sur chaque apporteur d’apports numéraires et apport en nature (nom, prénom, montant d’apport réalisé). Faites de même si présence d’apports en industrie. Faites un résumé de tous les apports.
  • Le capital social : dressez une liste pour indiquer le nombre de parts sociales détenu par chacun des associés de la SARL.
  • Le siège social : précisez bien le siège social de la SARL dans les statuts de la structure, c’est obligatoire.
  • La date de clôture de l’exercice social : mentionnez avec précision la date d’ouverture et de clôture de l’exercice social
  • La durée de vie de la société : les associés sont libres de fixer dans ces documents la durée de vie de la structure (ne pas dépasser 99 ans).
  • La clause d’agrément au sein de la structure : n’hésitez pas à prévoir certains aménagements en ce qui concerne la clause d’agrément.
  • La gérance de la SARL : précisez dans les statuts si le ou les gérants sont nommés par ces documents ou par un autre acte. L’acte séparé est recommandé car cela vous évite de modifier les statuts à chaque fois qu’il y ait changement au niveau de la gérance.
  • Les assemblées d’associés : personnalisez suivant les besoins les conditions de majorité.

Il est vivement conseillé e confier la rédaction des statuts à un professionnel, cela vous évite de faire des erreurs. Pour ce faire, vous pouvez solliciter les services d’un expert-comptable ou d’un avocat.

Le point sur la transformation d’une SAS en SARL

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Il est possible pour une SAS ou Société par actions simplifiées de se transformer en SARL ou Société anonyme à responsabilité limitée. Si vous avez une SAS et que vous avez besoin de la transformer en SARL, cet article est à lire absolument. Retrouvez-y toutes les informations utiles sur ce sujet.

Les étapes de la transformation d’une SAS en SARL

La transformation commence par la prise de décision dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire des associés. Les associés doivent se référer aux clauses des statuts de la SAS, celles relatives à la transformation de la forme juridique. Un procès verbal doit être produit à l’issue de l’AGE, ce document sera enregistré aux impôts dans un délai de 30 jours suivant la date de signature. Un autre exemplaire doit également être remis au CFE ou centre de formalités des entreprises. La nomination d’un commissaire en transformation est nécessaire mais facultative si la SAS n’a pas de commissaire aux comptes. Son rôle est d’évaluer la valeur des biens qui composent l’actif social de la société. Si la SAS a déjà un commissaire aux comptes, celui-ci intervient pour la rédaction d’un rapport qui prouve que les capitaux propres ont la même valeur que la moitié du capital social.

Ensuite, il faut procéder à la modification des statuts de la SAS : la refonte suffit car il ne s’agit pas de créer une toute nouvelle structure mais de transformer une société qui existe déjà. Les modifications touchent généralement certains articles dont celui sur la forme juridique, l’objet social, la dénomination sociale, le siège social et la durée de la société.

Quelles sont les formalités de la transformation d’une SAS en SARL ?

Pour transformer votre SAS en SARL, il convient de remplir un dossier à déposer auprès du centre de formalités des entreprises. Ce dossier doit comprendre les éléments suivants :
• Formulaire M2
• Formulaire M3 si la structure compte de nombreux gérants et que la formulaire M2 ne permet pas de les lister
• Formulaire TNS pour une gérance majoritaire et pour chacun des gérants
• Un exemplaire des statuts préalablement mis à jour
• Un exemplaire du procès verbal issus de l’assemblée générale extraordinaire relatif à la décision de transformation du statut juridique
• Une copie du rapport établi par le commissaire aux comptes
• Un justificatif de la publication de l’avis dans un journal d’annonces légales

Les conséquences de la transformation d’une SAS en SARL

Toute transformation de forme juridique a toujours des impacts fiscaux, sociaux et juridiques. Pour la transformation d’une SAS en SARL, les conséquences juridiques sont nombreuses :
• Les modalités de direction changent : la SARL a un gérant unique ou un collège de gérance
• Le conjoint du gérant a l’opportunité de profiter d’un statut de conjoint collaborateur
• Les associés détiennent des parts sociales et non plus d’actions
• En cas de cessions de titres à des tiers, il faut respecter une procédure d’agrément
• L’apport de biens communs est soumis à une nouvelle réglementation
Il faut préciser que la nouvelle structure, la SARL, est plus encadrée par la loi, surtout au niveau du fonctionnement.

Du point de vue social, les dirigeants de la SAS changent de statut : leur statut de dirigeant assimilé salarié devient statut de travailleur indépendant. Concernant les dividendes qui leur sont attribuées, celles-ci seront assujetties aux cotisations sociales après avoir additionner le capital social, les primes d’émission et les sommes versées en compte courant d’associé. En effet, seul la partie des résultats dépassant les 10% sera concernée par l’assujettissement. Dans la mesure où le gérant ou le collège de gérance ne font pas partie des associés, il sera soumis au régime général. Idem s’il est associé égalitaire ou minoritaire. En ce qui concerne l’imposition de la société, celle-ci ne change pas sachant que la SARL est aussi soumise à l’IS sur les bénéfices réalisés. Certaines choses ne changent pas comme les règles de la TVA.

Comment se déroule la transformation d’une SARL en SAS ?

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Une SARL peut être transformée en SAS mais le procédé s’avère un peu difficile. Cela demande plusieurs étapes et l’intervention d’un commissaire à la transformation est nécessaire.

Les démarches pour transformer la SARL en SAS

Avant toute chose, la transformation d’une SARL en SAS demande l’intervention d’un commissaire aux comptes ou d’un commissaire à la transformation. Si la SARL dispose déjà d’un commissaire aux comptes, il sera appelé à intervenir pour la transformation. Dans le cas contraire, les associés désigneront un commissaire aux comptes à la transformation. Son intervention précède la décision de changer la structure en SAS. Son rôle est d’établir l’état de la société avant la transformation en question. Au moment de la modification de la structure en SAS, l’arrêté des comptes est requis. La décision de convertir la SARL en SAS est prise lors d’une assemblée générale extraordinaire ou AGE. Elle requiert obligatoirement l’unanimité des associés au vote. En cas d’absence d’un des associés à l’AGE, la décision prise ne sera pas valable. Un procès verbal doit être établi après l’AGE, il sera affecté au dossier qui sera déposé au greffe du tribunal de commerce en vue de modifier la SARL en SAS. Après cette étape, les associés doivent procéder à la modification des statuts. Cette étape consiste à mettre à jour les statuts, surtout sur les clauses concernant sa forme juridique. A part la modification de la forme juridique, certains changements doivent aussi être apportés dans les statuts :
• L’article relatif à la gérance est modifié en article sur la présidence de la structure
• Les associés peuvent rajouter des clauses sur le fonctionnement de différents organes de direction de la structure
• Modification des modalités de prise de décision en Assemblée générale
• Modification des clauses relatives à la nomination d’un commissaire aux comptes
• Ajout de nouvelles règles, etc.
L’étape suivante consiste à déposer le dossier de transformation auprès du greffe du tribunal de commerce. C’est le dirigeant ou le représentant légal de la société qui se charge de déposer le dossier. Plusieurs éléments doivent composer le dossier à savoir :
• Exemplaire du PV relatif à la prise de décision de transformation de la SARL en SAS
• Trois formulaires M2, signés et remplis
• Un exemplaire des statuts modifiés
• Un exemplaire du rapport du commissaire aux comptes ou commissaire à la transformation
• Une preuve de la publication de l’avis de transformation dans le journal habilité à le faire : un journal d’annonces légales
• Une photocopie du récépissé du dépôt du rapport du commissaire au greffe du tribunal
S’il y a des modifications relatives à la direction de la structure, d’autres documents doivent être joints à ce dossier.

Les impacts juridiques, fiscaux et sociaux de la transformation de la SARL en SAS

Du point de vue juridique, on peut dire que la transformation de la SARL en SAS confère plus de liberté aux associés quand au fonctionnement de la structure. En effet, une SARL est particulièrement encadrée par la loi alors qu’une SAS l’est moins. Il n’y a plus de gérant lorsque la société devient une SAS, elle aura un président à la direction. Certains organes de direction peuvent être établis, tout comme des organes de contrôle. Quad à la prise de décision au sein de la SAS, les modalités relatives à celle-ci sont redéfinies de manière à accorder davantage de liberté aux associés. Si les cessions d’actions requièrent un agrément, celles d’une SAS sont plus libres si les statuts de prévoient pas d’agrément. On relève aussi un changement sur les conditions de nomination d’un commissaire aux comptes.

Après la transformation de la SARL en SAS, les associés peuvent décider de transformer ou non le régime fiscal de la structure. Deux cas de figures possibles :
• Transformation d’une SARL en SAS avec modification de régime fiscal
• Transformation d’une SARL en SAS sans modification de régime fiscal
L’imposition immédiate des bénéfices en cours au moment précis de la transformation peut avoir lieu si la SARL se transforme en une SAS soumise à L’impôt sur les sociétés. La structure peut échapper à cette imposition immédiate dans la mesure où les valeurs comptables des éléments d’actifs n’ont subit aucune modification et qu’ils restent imposables au régime fiscal suivant. Si la modification de la SARL en SAS ne s’accompagne pas de modification de régime fiscal, les bénéfices en cours seront épargnés.

Il convient de préciser que la transformation a un coût : les droits d’enregistrement s’élèvent à 125 euros environ. Si changement de régime fiscal change, par exemple, SARL non assujettie à l’IS devient SAS assujettie à l’IS : les droits d’enregistrement sont plus chers. On peut aussi citer d’autres conséquences fiscales de la transformation à savoir :
• Impossibilité de régime des sociétés de personnes sans limitation de durée
• Imposition différente pour les sessions de parts sociales (3% pour les cessions de parts sociales d’une SARL contre 0.01% pour la SAS).

Les conséquences sociales de la transformation d’une SARL en SAS sont nombreuses :
• Les dirigeants de la SARL seront soumis au régime général de sécurité sociale si auparavant ils étaient soumis au régime des travailleurs indépendants.
• Le régime classique des salariés vient remplacer le système des cotisations sociales forfaitaires accompagné de régularisation de l’année prochaine

Concernant les dividendes, le gérant majoritaire d’une SARL peut réaliser une économie d’impôt car il paie 45% des cotisations sociales sur ses dividendes et ces derniers sont déductibles du résultat imposable. Les cotisations sociales sur les dividendes sont par contre absentes pour une SAS mais il faudra s’acquitter de prélèvements sociaux de 17.20%. Ce qui ne permet pas au président de la SAS de faire une économie d’impôt.

L’essentiel d’une SARL

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La SARL est un statut juridique particulièrement populaire de nos jours. Beaucoup de créateurs d’entreprise trouvent ce statut idéal pour lancer leur business. Regardons de plus près l’essentiel d’une SARL pour en savoir davantage.

Une SARL c’est quoi ?

Ce statut juridique est idéal pour les entreprises petites et moyennes entreprises. Il s’agit d’une personne morale qui a une existence juridique bien distincte de celle du créateur d’entreprise. Cette société dispose d’ailleurs d’un patrimoine propre, cloisonné de celui de ses créateurs ou des associés. Si la société est en difficulté et que les créanciers réclament leurs dettes, le patrimoine personnel des associés est protégé. En effet, bien qu’il s’agit d’une société à responsabilité limitée, leur responsabilité respective est limitée à leurs apports dans le capital social de la SARL.
Pour créer une SARL, voici les principales étapes :
• Rédiger les statuts
• Rédiger l’acte de nomination du gérant de la SARL
• Evaluer les apports en nature (par le commissaire aux apports)
• Signer les statuts
• Publier l’avis de constitution de la société dans le journal d’annonces légales
• Déposer le dossier au CFE compétent

Fonctionnement et fiscalité de la SARL

Une SARL est constituée de deux associés au minimum et 100 maximum. Si elle devait se composer d’un seul associé, il s’agira plutôt d’une EURL ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée. Cette fore juridique évolue souvent en SARL lorsqu’elle décide d’accueillir plus d’un associé. Le capital social de la SARL se compose d’apports en numéraire ou en nature et chacun des associés y contribue et détiennent respectivement des parts sociales. Le gérant de la structure est nommé par les associés, c’est une personne physique qui peut être un associé ou non au sein de la société qu’il dirige. Il s’agit du représentant légal de la structure, il a des droits et des pouvoirs bien définis par les associés. Les associés ont le choix en ce qui concerne sa nomination : par l’intermédiaire d’un acte externe ou bien dans les statuts rédigés par leur soin. Le gérant peut être :
• Gérant minoritaire salarié
• Gérant majoritaire non salarié
• Gérant non associé
• Associé non gérant

En ce qui concerne les décisions importantes relevant du fonctionnement et de la gestion de la SARL, celles-ci requièrent la majorité simple pendant les assemblées générales ordinaires. Si les statuts doivent être modifiés, cela doit être voté pendant une assemblée générale extraordinaire. Concernant la fiscalité de la SARL, elle est, par défaut, soumise à l’impôt sur les sociétés comme toute structure à responsabilité limitée. Les associés peuvent choisir l’impôt sur le revenu quand il s’agit de SARL familiale ou de structure âgée de moins de 5 ans. Pour l’imposition sur les sociétés, l’imposition concerne les bénéfices réalisés par la SARL au taux de base de 33.33%.

Les avantages de ce statut juridique

Le plus grand intérêt de la SARL est de protéger le patrimoine personnel des associés dont la responsabilité est réduite à leurs apports respectifs dans le capital social de la structure. Lorsque la société a des dettes envers des créanciers, ceux-ci n’ont pas le droit de toucher au patrimoine personnel des associés. Ils disposent d’ailleurs d’une grande liberté quand au montant du capital social et les apports qu’ils y affectent (en numéraire ou en nature). Le fonctionnement de ce type de structure est bien encadré par la loi (cession de parts sociales, ouverture ou sortie de capital, etc.).

Grâce à la SARL, les gérants minoritaires sont placés sous le régime social des assimilés-salariés, ce qui présente un avantage pour ces derniers. Ils peuvent ainsi prétendre au régime de retraite des salariés tout comme ils ont droit à la sécurité sociale. Parmi les autres avantages de la SARL, on peut parler de la possibilité d’exploiter le statut conjoint collaborateur afin de lui garantir une bonne protection sociale.